Le fleuron de l'industrie française se hisse à la cinquième place des plus grosses compagnies pétrolières et gazières au monde. C'est également un très gros investisseur dans les énergies renouvelables, transition écologique oblige.
Pourtant, malgré l'essor qu'à connu ce dernier secteur l'été dernier, et la hausse des prix du pétrole, le titre peine à retrouver ses niveaux d'avant covid et stagne autour du retracement de Fibonacci des 50%.

À qui la faute alors ? Probablement à la gestion indicielle et à l'engouement accrue pour les ETF ces dernières années. En effet de part la méthode de calcul du CAC40 qui est pondéré par la capitalisation des entreprises qui le composent, Total en devient forcément un boulet. En effet, lorsque le CAC40 baisse, il y a de grande chance que Total aussi, et inversement.
À court terme, l'indicateur ichimoku est baissier. Le nuage a switché dans le rouge et la tenkan évolue sous la kijun. Malgré l'impulsion d'aujourd'hui à l'ouverture, le titre n'a pas réussi à se maintenir au-dessus de la médiane des bandes de Bollinger. Nous pouvons donc facilement envisager un retour sur la bande basse ce qui correspondrait au Fibonacci des 50% aux abords des 36,10$.
Il faudra donc par la suite un fort rebond sur ce niveau là pour franchir le nuage et retrouver le chemin de la hausse. En cas d'échec, nous pourrons éventuellement recharger juste au-dessus du support des 33,90€.

Avis neutre à moyen terme.